Covid-19 : comment renforcer la sécurité sanitaire dans les taxis ?

Dans ce contexte de pandémie, les taxis doivent respecter les mesures sanitaires recommandées par le gouvernement pour mettre à l’abri les chauffeurs et les passagers. Depuis la reprise de leur activité, les véhicules ont fait l’objet de travaux d’aménagement divers pour renforcer la protection. Vous trouverez dans cet article toutes les démarches à faire pour être dans les règles.

Suivre un protocole sanitaire strict

Pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions en cette période sanitaire inédite, les chauffeurs de taxi doivent appliquer les mesures sanitaires préconisées. L’objectif est de rassurer et préserver la confiance des clients. Toute la profession est désormais dans l’obligation de respecter les gestes barrières pour assurer la continuité du service en période de crise du Covid-19.

Avant toute chose, le port du masque est obligatoire que ce soit pour les passagers que pour les conducteurs. Différentes options sont disponibles : masque chirurgical (à changer toutes les 3 ou 4 heures), masque de protection respiratoire de type FFP1, FFP2 ou FFP3 (à changer toutes les 8 heures) et masque lavable (à changer et laver tous les jours). Le gel hydroalcoolique devrait aussi être à portée de mains.

Par ailleurs, les chauffeurs ont le droit de refuser l’accès à un client qui présente les symptômes visibles du Covid-19 : toux, fièvre, difficulté respiratoires, etc. Il est de leur responsabilité de renvoyer celui-ci vers un service de transport sanitaire bien équipé pour accueillir comme il se doit les malades. Il en est de même des gants de protection qui seraient une barrière de protection efficace. En outre, il ne faut pas oublier les lingettes, les savons et les sacs poubelle. Les chauffeurs doivent également faire attention à ne pas trop se rapprocher des clients et limiter autant que possible les contacts.

Installer des parois de protection en plexiglas

Pour lutter contre le coronavirus, les entreprises de taxi sont invitées à aménager leurs véhicules afin de mettre un frein à sa propagation. Dans ce cadre, le mieux est de mettre en place des systèmes de protection et de séparation. Il existe deux possibilités : la bâche plastique et la vitre de séparation. Dans le premier cas, il est question de poser une bâche transparente entre la plage avant et arrière du véhicule. Il est tout à fait envisageable de le faire soi-même en étant un brin bricoleur.

Plus solide qu’une bâche plastique, la paroi de protection vitrée a pour rôle de créer une séparation entre l’avant et l’arrière du véhicule. Cette cloison sécurisée et certifiée va servir de barrière efficace contre les postillons, projections et éclaboussures. Ce qui limite au maximum les risques de transmission de maladies virales. Il est tout à fait possible de faire le montage soi-même en suivant plusieurs étapes : prise de mesures, achat du matériel adéquat (vitre en plastique ou en plexiglas ou en poly-carbonate), découpe de la vitre dans un atelier spécialisé ou à réaliser soi-même, fixation de la vitre. Mais la meilleure solution est de se rendre chez un garagiste ou un professionnel spécialisé dans l’installation d’équipements de taxi. L’adresse à retenir est le centre UNITHI à Aulnay-sur-Bois qui propose ses services aux sociétés de taximètres, lumineux, TPE en France et en Europe.

Désinfecter la voiture  après chaque course

Autre recommandation : asperger la banquette arrière après chaque course tout en aérant l’habitacle autant que possible. Afin de garder l’intérieur du véhicule propre et sain, il faut nettoyer en profondeur le tapis, les banquettes, les dossiers, les accoudoirs, le terminal de paiement, etc. Le lavage des poignées de portières intérieures et extérieures après chaque trajet avec des lingettes anti-bactériennes n’est pas en reste. L’ensemble de la voiture doit faire l’objet d’une désinfection intégrale une fois par jours. L’uniforme de travail doit également être toujours propre.