Comment devenir taxi moto en France ?

Comment devenir taxi moto en France ?

16/04/2021 Non Par Laura Foulon

Le transport automobile à deux roues est en train de gagner du terrain ces dernières années en France. Il a connu une évolution remarquable suite aux séries de grèves ayant conduit aux blocages des grands axes, mais aussi grâce à son efficacité lors des grands embouteillages. Pour exercer ce métier, il n’est obligé de passer par une formation. Il est toutefois obligé de passer un examen. Découvrez dans cet article comment devenir taxi moto en France.

Se conformer aux dispositions légales

L’exercice du métier de taxi moto en France est régi par le code du transport dans son article L 3123-1. D’après cet article, il peut s’agir d’une entreprise ou d’un particulier. Le type de service qui doit être offert doit être dans la catégorie définie ci-après : le transport doit prendre en compte les personnes et leurs bagages sur des motocyclettes ou des tricycles. Ce transport doit être fait suivant les conditions fixées au préalable par le prestataire et le client.

De plus, certaines conditions doivent être réunies pour que le moyen de transport soit reconnu prompt à être utilisé pour l’activité. Les conditions techniques et de confort doivent permettre au client de se sentir à l’aise lors de son déplacement. Les signalétiques nécessaires ne doivent pas être absentes. Les conducteurs doivent justifier et prouver leurs aptitudes à piloter des engins du genre. Une assurance responsabilité civile doit être souscrite pour couvrir les éventuels dommages.

Obtenir une licence professionnelle

L’obtention de cette licence n’est pas optionnelle pour l’exercice de la profession de taxi moto en France. Il faut remplir certaines conditions avant de l’obtenir. Vous devez disposer de votre permis de conduire. Ce permis doit être vieux d’au moins trois ans. Il doit être en cours de validité et vous conférer le droit de piloter des motocyclettes ou des tricycles. Il est nécessaire que vous ayez un certificat médical pour soutenir votre aptitude à piloter les motos de ce type. En plus de cela, une expérience minimum de 1 an est imposée aux candidats. Elle peut être récente ou vieille de plus de 8 ans.

Vous devez passer un examen professionnel dans un centre agréé. Pour être plus informé sur les modalités de cet examen, il est plus convenable de se rapprocher de la préfecture de la zone où vous souhaitez exercer. Cet examen se fait en deux phases : la phase théorique et la phase pratique. Au cours de la phase pratique, vous aurez des questions sur les comportements à adopter en circulation et sur les règles de sécurité routière. Cette phase se fait en tronc commun avec les candidats souhaitant obtenir le permis pour la conduite de taxis à 4 roues.

Des questions relatives à l’accueil que vous réservez à vos passagers vous seront également posées. Vous serez emmenés à prouver vos compétences théoriques par rapport au pilotage d’une moto. Vous obtiendrez votre pass pour passer les épreuves pratiques uniquement quand vous aurez réussi le test théorique. La phase pratique consiste en une mise en situation réelle. Vous aurez un client que vous devrez prendre en charge de l’accueil jusqu’à la fin de son déplacement ; sans oublier la prise en compte de ses bagages. Certaines agences peuvent décider de prendre en charge la formation des candidats à la seule condition que ceux-ci décident de travailler avec elles.

Obtenir la carte professionnelle

Cette carte professionnelle est délivrée par la préfecture du lieu où vous souhaitez exercer votre activité. Pour l’avoir, vous devez faire une demande manuscrite. C’est après une période de trois mois suivant ce dépôt que vous recevriez votre carte professionnelle.

Quelles sont les conditions liées à la moto à utiliser ?

Pour un exercice efficace, la moto qui doit vous servir doit remplir certaines conditions :

  • disposer d’une signalétique spécifique ;
  • sa puissance doit être supérieure à 40 kW mis à part les hybrides et les électriques ;
  • être âgée de moins de 5 ans ;
  • son utilisation ne doit pas être au-delà de 20 000 km ;
  • avoir une attestation d’entretien annuelle.

En plus de ces exigences, vous devez avoir l’équipement adapté au conducteur de motos. Le casque et les accessoires qui protègent ne doivent pas être mis de côté.