Une ambulance, pour toute intervention sanitaire d’urgence
Une ambulance permet le transport d’une personne malade, blessée ou parturiente, en position allongée ou demi-assise, nécessitant une surveillance constante, l’admission d’un oxygène et un portage. A bord se trouvent deux membres d’équipage à temps plein. L’un d’eux doit être titulaire d’un diplôme d’Etat d’Ambulancier (DEA) ou d’un certificat d’ambulancier (CCA). Il doit également avoir une attestation de formulaire d’auxiliaire ambulancier ou conducteur d’ambulance.
Les différents types d’ambulance
Il existe différents types d’ambulances et de véhicules médicaux :
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Type A : Ambulance légère pour le transport sanitaire de patient dont l’état de santé est stabilisé, ne nécessitant pas de soin immédiat.
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Type B : Ambulance de secours et de soins d’urgence (ASSU, VPS ou VPSP), conçue et équipée pour le transport, les premiers soins et la surveillance des patients, jusqu’au centre hospitalier.
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Type C : Ambulance de soins intensifs (UMH, VSAV, VSAB), pour le transport sanitaire d’un patient dont l’état n’est pas stabilisé, nécessitant une prise en charge rapide et une surveillance accrue tout au long du trajet.
Les conditions du transport en ambulance
Comme tout transport sanitaire, tout doit se dérouler dans le respect du libre choix du patient, et sans discrimination d’aucune sorte entre les patients. Le transport doit être assuré avec des moyens en véhicules et en personnes conformes, sans interruption injustifiée au trajet et dans le respect des indications données par le médecin. Le nombre de personnes transportées ne doit pas dépasser le nombre de places assises.
La conformité des ambulances
Une ambulance doit répondre à la norme NF EN 1789 et NF EN 1865 pour les équipements obligatoires à bord. Parmi ceux-ci figurent :
- Le matériel de relevage et de brancardage du patient : brancard principal ou support brancard, matelas à dépression, drap portoir…
- Le matériel d’immobilisation : des attelles pour les membres inférieurs et supérieurs, les colliers cervicaux, etc.
- Matériel d’oxygénothérapie : dispositif d’oxygénothérapie homologué, insufflateur manuel homologué, dispositif mobile d’aspiration de mucosité.
- Matériel de diagnostic : Appareil à tension manuel et automatique (de type doppler), oxymètre, stéthoscope, thermomètre…
- Matériel de protection et de sauvetage : matériel de nettoyage et de désinfection immédiate du matériel et du personnel, extincteur, lampe de présignalisation…
- Trousse de secours normalisée : rouleaux de sparadrap, paire de ciseaux universels, rasoirs de sécurité, sacs de poubelle, compresses stériles, pince à écharde, couverture de survie isothermique, bande de crêpe, etc.
- Équipements divers : bassin de lit, urinal, flacon bactéricide non iodé, carnet, stylo, lampe électrique à pile…
A noter, les équipements de chaque véhicule dépendent du type de l’ambulance (A, B ou C). Ces normes européennes des véhicules de transport sanitaire et leur équipement ont été imposées depuis le 1er janvier 2011 pour les nouveaux véhicules. Pour les véhicules déjà en service, ils ont jusqu’au 1er janvier 2021.
[…] patient est libre de choisir la compagnie d’ambulance qui lui convient parmi les entreprises de transport sanitaire agréées dans son département. […]
[…] Le matériel médical obligatoire utilisé dans le véhicule de transport sanitaire est défini par la Norme EN 1865. En fonction du type de l’ambulance, elle doit être équipée d’équipements : […]