Le VTC face aux taxis et aux LOTI
Le LOTI (Transport public routier collectif des personnes, Loi d’Orientation des Transports Intérieurs) faisait partie des modes de transport public particulier de personnes (TPPP). Avant, le statut de « chauffeur LOTI » était ainsi considéré plus large et plus avantageux par rapport au VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur ou Voiture avec chauffeur autrefois appelé Véhicule de tourisme avec chauffeurs). Mais, depuis l’arrivée de la « Loi Grandguillaume » n°2016-1920 du 29 décembre 2016, tout a changé. Cette loi est relative à la régulation, à la responsabilisation et à la simplification dans le secteur du transport public particulier de personne. Elle interdit les capacitaires LOTI d’effectuer des courses dans des véhicules de moins de 10 places dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Toutefois, pour continuer à rouler, les conducteurs LOTI avaient une année (pendant 2017) pour changer de statut, s’inscrire au registre des exploitants VTC et devenir chauffeur VTC. Depuis le 1er janvier 2018, seuls les détendeurs de la carte professionnelle VTC peuvent ainsi proposer leurs services de chauffeurs de véhicules légers dans les zones soumises à un plan de déplacement urbain obligatoire.
La place aux taxis et aux VTC
Selon les informations, plus de 30 000 VTC circulent en France actuellement, dont plus de 70 % en région Ile-de-France. Ils travaillent pour plusieurs éditeurs d’application pour smartphone, notamment Uber, mais aussi SnapCar, Chauffeur privé, Taxify, Le Cab, Drive, etc. Leurs tarifs sont libres, fixés dès la réservation ; en fonction de la distance parcourue et de la durée du trajet. Pour les taxis traditionnels, ils sont environs 60 000 sur tout le territoire. Ils sont très réglementés par la loi, que ce soit en termes d’obligations ou de tarifs. Leurs tarifs sont fixés chaque année par arrêté préfectoral.
La concurrence est rude entre ces deux professionnels du transport de personnes, et ce, depuis l’apparition des VTC sur le marché, en 2010. Par ailleurs, en février ou en juin 2014, par exemple, les taxis ont même démontré leur mécontentement, et se disent victime d’une « concurrence déloyale » de la part des VTC. Puis, la loi Thévenoud n°2014-1104 du 1er octobre 2014 a été promulguée. Cette loi a pour but de redéfinir le contour de la profession des taxis, à la moderniser et à définir l’usage des véhicules de transport avec chauffeur VTC. Cependant, il y a encore des chauffeurs de taxi qui manifestent contre les VTC jusqu’à aujourd’hui.
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